
Dans « Mort ou fif » (« fif » est l'équivalent de « pédé » en québécois), après avoir recueilli des témoignages de jeunes homosexuels qui parlent de leurs tentatives de suicide, le chercheur québécois Michel Dorais analyse le motif et le contexte de ces actes de désespoir.
Pourquoi les filles ne sont-elles pas représentées dans l'échantillon de volontaires que vous avez constitue ?
Le suicide chez les garçons (toutes orientations sexuelles confondues) est en général beaucoup plus élevé que chez les filles (7 fois plus au Québec, 5 fois plus en Suisse et 3,5 fois plus en France). Chez les jeunes gays, la situation semble pire encore: il faudrait multiplier les chiffres précédents par six au moins, et jusqu'à 16 fois plus selon certaines études américaines! Cela pour de multiples raisons, la principale étant sans doute que les garçons découvrent généralement leurs attirances homosexuelles plus tôt que leurs consoeurs, au début de l'adolescence, alors que, chez les filles, il n'est pas rare que ce soit entre 20 et 30 ans, alors qu'elles sont, Si l'on peut dire, plus solidement installées dans la vie
AryPurple, Posté le jeudi 27 juillet 2017 17:05
Les gens qui pensent encore que l'homosexualité est un choix, ils devraient mieux se renseigner. Car avec le taux de suicide, on voit bien que le choix ils ne l'ont pas eu....