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Un militant défendant les droits des homosexuels manifeste avec un drapeau arc-en-ciel abîmé, lors de la Gay pride le 26 juillet 2014 à Saint-Pétersbourg en Russie
afp.com/Olga Maltseva
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L'homosexualité n'est peut-être plus un crime depuis une vingtaine d'année en Russie mais les gays sont encore loin d'être des citoyens comme les autres. Dernière preuve en date, Moscou vient d'adopter une nouvelle loi interdisant aux travestis et transsexuels de conduire une voiture.
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Le texte promulgué en début d'année entend en fait priver de volant toutes les personnes affectées de "troubles mentaux et troubles du comportement", dont ceux liés à "l'identité de genre et aux préférences sexuelles". Objectif affiché: réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route.
La liste officielle de ces "interdits de voiture" mêle les travestis, les transexuels, les fétichistes, les exhibitionnistes, les voyeurs, les sadomasochistes, les pédophiles et... les kleptomanes. Entre autres.
Cette interdiction a évidemment suscité l'indignation des défenseurs des droits de l'homme et des droits des LGBT. Sur son blog, Elena Masiouk, membre du Conseil des droits de l'Homme au Kremlin, a fait part de son incompréhension, dénonçant "une violation des droits des citoyens russes".
Une mise en application compliquée
D'autant que le texte ne dit pas comment les policiers russes feront la différence entre un automobiliste lambda d'un automobiliste fétichiste ou kleptomane... En effet, aucune information concernant l'application de la loi n'a été communiquée. Et pour Elena Masiouk cette loi pourrait ouvrir la porte à d'"éventuelles injustices".
A lire aussi: Russie: "Dès que l'on déclare ouvertement son homosexualité, on est menacé".
L'Association des avocats russes pour les droits de l'Homme, quant à elle, considère que cette loi "montre l'invasion progressive par les autorités du domaine de la vie privée". Et d'ajouter qu'elle "contredit de façon flagrante les lois internationales et russes".
Homophobie croissante
Ce n'est pas la première fois que le pouvoir russe interfère dans la vie privée de ses citoyens. Les membres de la communauté LGBT sont particulièrement touchés par le manque d'ouverture de Moscou. L'homosexualité, considérée comme un crime en Russie jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999, est encore réprimée. Les gay prides y sont toujours systématiquement interdites.
L'homophobie, quant à elle, s'y exprime souvent ouvertement et donne régulièrement lieu à des actes de violence envers les gays. La situation ne s'est d'ailleurs pas arrangée depuis l'adoption, en 2013, d'une loi punissant d'amende et de peines de prison toute "propagande" homosexuelle devant mineurs. L'ONG Human Rights Watch a, de fait, dénoncé mi-décembre "une hausse des attaques, du harcèlement et des discriminations contre les gays, lesbiens et transgenres".
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Rickou68, Posté le lundi 19 janvier 2015 11:18
mon mari actuel est de père lituanien, voilà pk son père choisit l 'exil à ses 15 ans!!!